Bon Iver => Calgary = belle mise en bouche

Le 16 mai, Bon Iver a généreusement livré un morceau de son futur album, Bon Iver.
Ce morceau, c'est Calgary. Voici le lien. Enjoy!

Clap your hands say yeah...le retour???

Alors, ils seraient de retour? Bien vivants?

Espérons-le, souhaitons qu'ils reviennent avec le grain si particulier qu'ils nous avaient offert lors du 1er album. Mais la bonne nouvelle, c'est que des dates sont prévues (hourra!) et qu'on peut visionner une sorte de teaser avant la sortie de l'album, Hysterical, en septembre.

http://clapyourhandssayyeah.com/

Persian Rugs - Always all Ep

Encore un Ep, encore des new-yorkais ! Encore du bon son pour ces tapis persans

DEERHUNTER - Desire Line

Desire Line de Deerhunter extrait de l'album Halcyon Digest de 2010 sorti chez 4AD

Akron / Family - Silly bears

Leur dernier album vient de sortir et voici pour l'accompagner, le clip (étrange) de Silly Bears, par Akron/Family.
C'est toujours réussi quand il y a un ours dans la vidéo...

The Proctors - Perfect World (Britain - uk)

The Proctors have posted another new track on their Soundcloud page and like February’s “newie” it’s pretty damn good. Just listen to those guitars chiming in unison on Perfect World. I cannot wait for the new single which is due out later this year.

Perfect World by The Proctors

The Mountain Goats - All eternals deck

Le nouveau projet studio du groupe rock folk indé californien "All eternals deck" démarre sur une pièce roots aux accents folk appuyés, l'excellent "Damn these vampires". Voilà qui aura de quoi dérouter les fans qui se demandaient pourquoi la pochette était aussi minimaliste. En effet, la bande à John Darnielle revient à l'essence même de leur art avec cet album dépouillé et chargé de références quasi mystiques à commencer par le titre qui fait référence à l'univers des Tarot. Pour le reste, "All eternals deck" allonge treize pièces d'approche spirituelle avec "Age of Kings", "Sourdoire Valley Song", "Beautiful gas mask" et "Birth of serpents" beaucoup plus pop-rock dans son exécution. On notera aussi la référence au cinéma d'antan avec "For Charles Bronson" et "Liza Forever Minnelli". Loin de s'enliser dans l'art de la réédite, le troisième opus des Mountain Goats recule comme pour mieux rebondir sur un son qui en fait certainement l'une des références de la folk d'aujourd'hui. 

Panda Bear - Tomboy

A l'intérieur du nouvel album de Panda Bear, un dessin, qui laisse songeur. Assis sur les épaules d'un adulte, un enfant au crâne chauve regarde au loin une explosion de fumée, dont les courbes évoquent un champignon atomique. Quelques semaines après l'Apocalypse de Bill Callahan, on se dit que la scène indé avait peut-être prévu Fukushima. Ou du moins ne s'en sera pas étonnée.

Passé ce dessin, Tomboy poursuit pourtant dans la lignée de Person Pitch, chantant la vie plutôt que la mort (comme c'était le cas sur Young Prayer). Noah Lennox reste fidèle à ses sonorités psychédéliques et ses mélodies sunshine pop, refusant l'effusion d'artifices et évitant les temps morts des dernières sorties de son groupe Animal Collective pour leur préférer des passages en suspension. Enlevées ou méditatives, ces onze nouvelles chansons visitent des territoires riches et mouvants, sans jamais s'y perdre, ni nous y perdre, pour un voyage moins halluciné qu'hallucinant.

Explosions in the Sky - Take care take care take care

On pourra tooujours faire le même constat avec Explosions in the Sky. D'album en album ils font exactement la même chose mais qu'est-ce c'est bien ! On a le droit d'être déçu, de prendre ce nouveau disque comme une simple sortie technique, de constater que le groupe ne parvient pas à se renouveler mais il ne faut pas être trop dur. En effet, Take Care, Take Care, Take Care n'est pas un mauvais disque et Explosions in the Sky mérite tout notre respect. Si leur post-rock n'a pas bougé d'un iota, il faut également reconnaitre qu'ils ne sont pas non plus en baisse de régime. Ils sont à leur niveau habituel, tout simplement. A la clarté du son de leurs guitares répond cet héroïsme mélodique qui a fait leur réputation. Plus de dix ans après leurs débuts, il apparait que Explosions in the Sky possède toujours cette fraicheur qui leur fait atteindre des sommets que d'autres ne seront jamais capables d'effleurer. En six morceaux, les texans font la preuve par A + B qu'ils n'ont pas encore été distancés et que leur musique est toujours aussi pertinente.

L'exploit n'est pas mince. Take Care... est, ainsi, très loin d'être un disque laborieux dont les auteurs chercheraient vainement à insuffler une force nouvelle qui leur ferait malheureusement défaut. EITS, comme on les appele si affectueusement, est dans la force de l'âge et il n'est pas question pour eux de baisser la garde. Pas encore. La formation est fidèle à elle même, navigant entre le calme cristallin des guitares et les grandes et puissantes envolées lyriques. Il ne faut donc pas s'étonner qu'ils fassent comme d'habitude, c'est leur marque de fabrique. Ils en sont certes un peu prisonnier aujourd'hui, mais prendre une autre direction serait sans doute comme un terrible aveu. Celui qui consisterait à dire qu'ils ont fait le tour de la question et qu'ils n'ont plus confiance ou ne croient plus en ce qu'ils font. C'est comme cela que je vois les choses. EITS, groupe immuable qui, malgré son manque d'initiative, parvient à faire des disques séduisant et émotionnellement fort. C'est sans doute là la marque des grands groupes.

Écoutez Take Care Take Care Take Care en intégralité.

The wave Pictures - Beer in the Breakers

Les trois gandins de The Wave Pictures ont confié la production de leur nouvel album au grand Darren Hayman, qui s’est royalement acquitté de la tâche en une journée de studio. À la coule. Rêche et dynamique, le son des Anglais renvoie inévitablement au premier classique d’Hefner, l’inusable Breaking God’s Heart (1998), soit une pop hirsute qui fait ronronner le moteur à explosion avec un antédiluvien kit de survie : une guitare, une basse et une batterie.

En concert à Paris le 28 Mai 2011 à la flèche d'or.

The Wave Pictures - Beer in the Breakers - Rain Down by Acuarela Discos

The pains of being pure at heart - Belong

The Pains of being pure at heart - Belong

Ecoutez l'album entier, c'est quand même mieux que deux extraits...allez-y cliquez c'est gratos !

La route du rock 2011

Enfin des nouvelles pour la pragrammation de "La route du Rock" cette année!

On est très heureux de vous annoncer la présence de Sebadoh l'excellent groupe de Lou Barlow!

Connan Mockasin, l'ovni Néo-Zélandais

En Europe, il y a peu que son album, Forever Dolphin love, est sorti.

Découvert en France lors des dernières Transmusicales de Rennes, le jeune Connan Mockasin, 28 ans, au look presque improbable, a pondu un album incroyable, véritable chef-d'oeuvre du genre.
A son écoute, on plonge dans une longue rêverie, une errance, inquiétante parfois tellement elle nous porte loin, aux confluents des univers, au coeur d'une individualité autre.

Et c'est notamment ce qui frappe en voyant le clip de son si beau Forever Dolphin love. Absolument magistral. Evidemment, il faut être bien accroché. En le voyant, on flirte avec les ambiances nébuleuses et fantasmatiques de Twin Peaks. Tout se mêle, danse, théâtre, mime, cinéma.

On suit Connan dans sa course hypnotique après l'étrange incarnation d'une femme dauphin, qui vient perdre ce pantin désincarné, frère cadet de la créature Burtonienne d'Edward aux mains d'argent.

Lorsque le tableau se clôt, ces êtres hybrides nous quittent doucement, sur la pointe des pieds. Mais la rêverie se prolonge à l'infini, hantés que nous sommes par ces mystérieuses incarnations et cette musique, envoûtante, progressive, lancinante.