En Europe, il y a peu que son album, Forever Dolphin love, est sorti.
Découvert en France lors des dernières Transmusicales de Rennes, le jeune Connan Mockasin, 28 ans, au look presque improbable, a pondu un album incroyable, véritable chef-d'oeuvre du genre.
A son écoute, on plonge dans une longue rêverie, une errance, inquiétante parfois tellement elle nous porte loin, aux confluents des univers, au coeur d'une individualité autre.
Et c'est notamment ce qui frappe en voyant le clip de son si beau Forever Dolphin love. Absolument magistral. Evidemment, il faut être bien accroché. En le voyant, on flirte avec les ambiances nébuleuses et fantasmatiques de Twin Peaks. Tout se mêle, danse, théâtre, mime, cinéma.
On suit Connan dans sa course hypnotique après l'étrange incarnation d'une femme dauphin, qui vient perdre ce pantin désincarné, frère cadet de la créature Burtonienne d'Edward aux mains d'argent.
Lorsque le tableau se clôt, ces êtres hybrides nous quittent doucement, sur la pointe des pieds. Mais la rêverie se prolonge à l'infini, hantés que nous sommes par ces mystérieuses incarnations et cette musique, envoûtante, progressive, lancinante.
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