The pains of being pure at heart - Belong

The Pains of being pure at heart - Belong

Ecoutez l'album entier, c'est quand même mieux que deux extraits...allez-y cliquez c'est gratos !

La route du rock 2011

Enfin des nouvelles pour la pragrammation de "La route du Rock" cette année!

On est très heureux de vous annoncer la présence de Sebadoh l'excellent groupe de Lou Barlow!

Connan Mockasin, l'ovni Néo-Zélandais

En Europe, il y a peu que son album, Forever Dolphin love, est sorti.

Découvert en France lors des dernières Transmusicales de Rennes, le jeune Connan Mockasin, 28 ans, au look presque improbable, a pondu un album incroyable, véritable chef-d'oeuvre du genre.
A son écoute, on plonge dans une longue rêverie, une errance, inquiétante parfois tellement elle nous porte loin, aux confluents des univers, au coeur d'une individualité autre.

Et c'est notamment ce qui frappe en voyant le clip de son si beau Forever Dolphin love. Absolument magistral. Evidemment, il faut être bien accroché. En le voyant, on flirte avec les ambiances nébuleuses et fantasmatiques de Twin Peaks. Tout se mêle, danse, théâtre, mime, cinéma.

On suit Connan dans sa course hypnotique après l'étrange incarnation d'une femme dauphin, qui vient perdre ce pantin désincarné, frère cadet de la créature Burtonienne d'Edward aux mains d'argent.

Lorsque le tableau se clôt, ces êtres hybrides nous quittent doucement, sur la pointe des pieds. Mais la rêverie se prolonge à l'infini, hantés que nous sommes par ces mystérieuses incarnations et cette musique, envoûtante, progressive, lancinante.

At last but not least, carnet de bord d'un week-end pop!

Il y a parfois de très bons et surprenants week-ends, qui célèbrent le printemps et la musique, de celle qu'on n'entend en concentré que trop rarement. Cette fois-ci c'était à Niort, fin mars, pour le festival Nouvelles Scènes. J'en retiens quelques noms, déjà connus pour certains, d'autres moins, qui ont fait résonner notre bonne vieille bourgade de doux éclats.

Première étape de ce joyeux remue-ménage, les bordelais de Pendentif qui, comme l'indique leur signature sont un groupe en compagnie duquel on passe un précieux moment. Mélodies fraîches et entraînantes, c'est un bien beau voyage pop qu'ils nous proposent. Si de prime abord leurs chansons un brin naïves et en français peuvent dérouter, le moins que l'on puisse dire c'est que la mayonnaise a pris. Le public, ravi, s'est très vite pris au jeu et a embarqué, comme nous, pour cette première et si agréable mise en bouche.

A l'écoute, God save la France http://www.lesinrocks.com/scripts/concours_speciaux/fredperry/player.php?mp3=pendentif.mp3

S'ensuit une soirée dans un immense hangar, les Usines Boinot, en compagnie des Crane Angels (bordelais eux aussi), The Bewitched Hands (qu'on ne présente plus) et Concrete Knives. Jolie programmation, pour laquelle je saluerai tout particulièrement la prestation des Crane Angels qui, bien qu'en petite forme, ont su nous transporter (loin) et comme à leur habitude.

Il faut la voir cette chorale pop, bouillonnante et créative, aux allures de skizophrène mélomane, mi Docteur Jekyl et mi Mr Hyde. On ne reviendra pas sur leurs influences, nombreuses. On retiendra que c'est le mélange de ces treize individualités, parfois plus, parfois moins, qui donne à ce groupe sa saveur unique et son goût de reviens-y.

Quelques brèves heures de sommeil plus loin, nous revoici dans les rues de Niort, un samedi midi ensoleillé. Cette fois-ci c'est au Temple Protestant que cela se déroule, en compagnie de Stranded Horse, alias Yann Tambour. Musicien averti et connu pour ses anciens projets de Thee et Encre, c'est un beau moment qu'il nous a offert. De ces instants précieux et suspendus, comme ineffables.

Stranded Horse, c'est un homme, sa voix mélodique, sa guitare sèche et ses koras. Durant plus d'une heure, il a joué, face à un public silencieux et même, eut égard au lieu, presque recueilli. Son instrumentation aux carrefours des genres, vient relever à merveille son verbe, finement posé.

On ne saurait donc que trop vous conseiller son album, Humbling Tides http://www.youtube.com/watch?v=SmLR4ua6t_0&feature=related

L'après-midi sera au repos, à la "digestion" de ce qui a déjà été vu et savouré. On recharge les batteries puis, vers 18 heures, c'est au tour de This is The Hello Monster! de nous accueillir. Un bar, bondé en ce début de soirée, et cet homme, derrière ses machines. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un personnage, un original. Une voix qui rappelle, par moment, celle d'Antony, d'Antony and the Johnsons (si, si c'est possible) et surtout un univers délirant. Inclassable musique (et tant mieux), bricolée, en ébullition, à l'image de l'esprit de son créateur.

On y passe un bon moment, puis on file écouter Frànçois & The Atlas Mountains. Celui qui est "de l'eau" à soif quand on débarque. Le concert va commencer. Les quatre musiciens s'entassent au bout de la petite salle. On s'approche, on se resserre. Ils sont armés les quatre de François: percussions à gogo, claviers, guitares, cuivres... Les premières notes sont lancées et là, on comprend vite le pourquoi de cette proximité. Car c'est une musique du "tous" mais aussi de l'intime qui se joue. On oscille avec eux entre onirisme et douce mélancolie. Ils nous embarquent, un à un et le temps d'une heure, des images défilent, des mots s'impriment, en français, en anglais. On y est, là, dans ce moment sonore et visuel qu'ils viennent de créer. En plus de ça, ils sont drôlement sympathiques.

Chaudement recommandé, donc. http://www.magicrpm.com/artistes/francois-and-the-atlas-mountains/videos/moitiee

Nous finirons la soirée avec Manatee, un autre groupe venu de Caen, scène définitivement féconde. Le choix est judicieux, le trio clôt ce week-end sur des notes électro-pop vraiment euphorisantes par moments, plus sombres et langoureuses à d'autres. Une chanteuse, fluette, habite littéralement l'espace, accompagnée d'un guitariste qui se contorsionne à l'image des méandres du fleuve américain dont ils portent le nom et d'un batteur à la fois déchaîné et aérien. Le résultat est bluffant. On en redemande et on l'aura ce bis qui viendra définitivement nous ravir.

http://vimeo.com/17437200 from JUPITER on Vimeo.

http://vimeo.com/17437200

THE PAINS OF BEING PURE AT HEART en tournée en France au mois de Juin

INFO CONCERT :

Les New-Yorkais de The Pains of Being Pure at Heart seront en tournée en France au mois de Juin, voici les dates :
-> 16/06/11 : Paris (Flèche d'Or)
-> 22/06/11 : Bordeaux (BT59)
-> 23/06/11 : Limoges (La Fourmi)
-> 24/06/11 : Lyon (Le Sonic)

PULP en concert au bikini

PULP

Jarvis Cocker l'avait annoncé (enfin, NME l'avait annoncé), la reformation de Pulp pour une tournée ! Si vous souhaitez les voir sur scène en France alors précipitez-vous au Bikini à Toulouse car ce sera sans doute l'unique date française et se sera le 25 Mai prochain.

(M.A.J /12/04 : Pulp aux Vieilles Charrues de Carhaix programmée pour le 14 juillet )

Ayant goûté à la célébrité au milieu des années 90 avec l'album "Different Class" (1995), notamment, le groupe a connu aussi dans sa carrière des périodes moins fastes, avec une bonne dizaine d'années passés dans l'ombre de l'underground (1983 à 1993) et une période de querelles intestines à la fin des années 90, qui finit par dissoudre le groupe en 2002, laissant libre court à la carrière solo de Jarvis Cocker. 

Reste que la reformation du groupe, a créé un vent d'enthousiasme auprès du public britannique, auprès de qui les chansons de Pulp, chargées de critique sociale, ont creusé un profond sillon, intact malgré le passage du temps

KILL YOUR POP FESTIVAL du 7 au 10 Avril 2011 à Dijon

Le festival Kill Your Pop reprend du service, et revient cette année pour vous proposer une programmation toujours pointue, mais surtout accessible. Musiques indépendantes aux multiples visages prennent cette année rendez-vous du 7 au 10 avril 2011 à Dijon.

Ca donne quoi côté prog ? c'est plutôt pas mal, la preuve :

JEUDI 7 AVRIL

> Le Consortium / 18h / 3€
Cheveu (Fr / Born Bad)

> Galerie Interface / 20h / 3€
Mohna (All / i saw music.)

> La Péniche (en partenariat avec Sparse) / 22h / 10€ (plein) - 5,5€ (carte culture)
Shackleton (Uk / Skull Disco) + Sparse & Panorama selectors + The Drone - Dj set


VENDREDI 8 AVRIL

> Le Consortium / 18h / 3€
Tristesse Contemporaine (Fr)

> La Vapeur / 20h / 15€ - 12€
Deerhunter (Usa / 4AD-Kranky) + Lower Dens (Usa / Gnomonsong) + Galactic Classics (Fr / Dither Down Rec. & Tapes)


SAMEDI 9 AVRIL

> Le Consortium / 18h / 3€
Dustin Wong (Usa / Thrill Jockey)

> Le Bistrot Quentin / 20h / entrée libre
La Féline (Fr / BS Records) + Half Kitteh & Petit Dragon
> La Péniche / 22h / 5€ / Club Julie :
The Notes (Uk / Bleeding Gold Records) + Electricity In Our Homes (Uk / 4AD) + Tippex Boogie Sound System


DIMANCHE 10 AVRIL

> Le Consortium / 16h / 3€
Hype Williams (Uk)

> Le Chez Nous / 18h / entrée libre
Lonesome French Cowboy (Fr / Havalina Records)

> Le Flannery's / 20h / entrée libre
Motorama (Rus) + Half Kitteh & Petit Dragon (Magic RPM selectors)

LCD SOUNDSYSTEM - LAST SHOW - Madison square garden - NYC

James MURPHY - LCD SOUNDSYSTEM

Existe t il une meilleure salle que le Madison Square Garden pour raccrocher les gants ? Je ne sais pas, mais c'est cette salle de spectacle, cette arène, qu'a choisi James Murphy pour être sur scène une dernière fois avec LCD Soundsystem. Un dress code blanc et noir et presque 4 heures de show.

avec les participations du goupe post-punk Liquid Liquid, du DJ Juan MacLean, de Shit Robot, de Reggie Watts et de certains membres d' Arcade Fire (si, si). Revivez la soirée en quelques extraits vidéo ou dans son intégralité ; le concert ayant été rediffusé en direct streaming par le site de Pitchfork.

Concert Entier, les Adieux sont à 3h28min

THE WHIRL - DISTRESSOR (EP)

 

L’année 2010 a été marquée par le grand retour de la shoegaze, et qu'est ce que c'est bon de réentendre des effets de Chorus, de Flanger de Trémolo et de disto bien sûr.

THE WHIRL, groupe originaire de Californie, ferait donc de la shoegaze ; Pitchwork les classant déjà comme porteurs de nugaze (entendez par là un renouveau de la dite shoegaze). Mais je dirais de tout cela qu’il n’en est rien. Ok, les guitares dissonantes sont de rigueur, le tout saupoudré de pédale fuzz (ce qui fait partir nos jeunes californiens dans des envolées encore plus distordantes). Le spectre de leurs aînés planant au-dessus de leurs têtes (on ne citera pas Slowdive, Ride, Cocteaux Twins ou encore The Jesus and Mary Chain). Ce que revendique surtout The Whirl, c’est avant tout leur attachement pour la scène noisy du début des années 90 que pour leur affiliation à cette shoegaze…

Bel effort de ces jeunes gens bien que personnellement ça sonne pas assez anglais, mais trop américain

Preuve de leur attachement pour les années 90, cet EP a été tiré à 100 exemplaires en version cassette ! Ceci n’étant pas sans rappeler Ernest Greene et son Washed Out qui avait fait de même pour leur LP « High Times », prouvant que la cassette n’est bel et bien pas morte !